lunes, 30 de abril de 2012

Traduccion del Frances de: Une lettre de la part des Combattants Révolutionnaires des Milices de la Libye et du Comité de Volontaires Ouvriers Internationalistes de la Libye adressée à la réunion en Tunisie en solidarité avec la révolution syrienne



Différentes organisations comme l'UGTT de Tunisie -la centrale syndicale de ce pays-, le PCOT (Parti Communiste Ouvrier de Tunisie), l'UIT-CI (l'Union Internationale des Travailleurs) qui a des groupes en Bolivie, en Argentine, au Venezuela, au Brésil, etc., entre autres, convoquent à une réunion ce 1er Mai en Tunisie pour « débattre à propos de la situation de la Syrie et de quelles tâches prendre en solidarité avec les masses syriennes ».
C’est à eux que nous adressons cette lettre. Nous, des miliciens des brigades révolutionnaires de la Libye et du mouvement de volontaires internationalistes ayant combattu dans la guerre civile contre l'assassin Kadhafi ; aujourd'hui nous laissons nos martyrs, qui, partis de Bengazi, Tripoli et Misrata, ont laissé leur sang en combattant avec les héroïques masses de la Syrie contre l'assassin Al Assad.

Dans les rues de Tripoli et de Bengazi nos femmes veillent les martyrs qui sont morts en combattant dans les rues de Homs.

Nos milices viennent de réaliser une Assemblée Générale des ouvriers portuaires de Tripoli. Avec eux nous avons décidé de rédiger cette lettre adressée à la réunion de Tunisie. Le cri de guerre et de combat des ouvriers de la Libye et leurs milices, qui ne se rendent pas aux CNT et ses généraux kadhafistes, est simple : « l'étincelle allumée en Tunisie et les armes que nous avons prises en Libye pour conquérir le pain ne triompheront pas si on ne bat pas le chacal Al Assad avec les exploités de la Syrie. Nous faisons partie d’une seule une nation, celle des travailleurs, des exploités et oppressés, et nous faisons partie d’une même révolution qui pourra triompher seulement comme tel».
Ce 1er Mai, dans différents pays il y aura "des réunions", "des meetings" au nom des travailleurs et même au nom du "socialisme". Dans l’absolue plupart de ces événements, les masses révolutionnaires de la Syrie massacrées par le chacal Al Assad pour le compte de l'impérialisme, seront absentes. Un silence immense des organisations, qui dans le monde se revendiquent de la classe ouvrière, s'est levé tel qu’un mur, face à l'un des plus grands massacres contre-révolutionnaires commis contre les exploités dans dernières années. On voudra cacher ce silence et le déguiser avec des "proclamations socialistes", mais le silence sur les masses martyrisées de la Syrie signifie et signifiera qu'ils présentent à l'assassin et patron exploiteur Al Assad comme un "socialiste et allié des travailleurs du monde"; hier ils ont fait pareil avec Kadhafi, le représentant de l'ENI, de la British Petroleum et des entreprises pétrolières en Libye qui, en salissant le socialisme et dans son nom, exploitait et affamait les travailleurs de la Libye.

Tout meeting qui ne soit pas debout, ce 1er Mai, avec les travailleurs massacrés en Syrie et qui ne soit pas une vraie journée de lutte dans les rues, en encerclant les ambassades syriennes et en se manifestant contre ces vrais refuges des assassins d'Al Assad dans le monde, n'aura pas l'honneur de lever la lutte des martyrs de Chicago. Ceux qui le 1er Mai 1886 ont commencé un combat et une grève générale pour la demande de la journée de 8 heures, qui a couté la vie des dizaines d'entre eux à cause des forces de répression de la bourgeoisie aux Etats-Unis.

Dans les rues de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient nous avons laissé des martyrs comme ceux de Chicago. Bouzazi s’est martyrisé pour nous faire lutter et il nous a incité à initier nos révolutions. Nous avons vu les travailleurs aux Etats-Unis, en Europe et dans tout le monde gagner les rues au cri d’ "il faut lutter comme en Égypte et en Tunisie" et les ouvriers du Nigeria crier dans leur grève générale, "dehors Jonathan ou tu mourras comme Kadhafi ". C'est le cri d'unité de la classe ouvrière mondiale qu’on veut faire taire ce 1er Mai.

Camarades, le 1er Mai est une journée de lutte internationale de la classe ouvrière. Nous insistons, pas de fête, pas de délibérations. Il y a eu et il y aura du temps pour cela. Celle-ci est une datte de lutte; un jour de combat de la classe ouvrière mondiale. Les ouvriers américains nous apprennent, avec leur exemple, comment lutter ce 1er  Mai. Les travailleurs qui encerclent Wall Street avec des comités ouvriers dans plus de 115 villes appellent à la grève générale pour ce 1er Mai aux Etats-Unis. Comme cela, oui! Ils disent : nous n’achetons rien, nous n’allons pas à la banque, nous n’allons travailler. A Misrata, tel que nous l’affirmons dans notre déclaration, nous réalisons, les ouvriers avec ses milices, une grève générale. Nous luttons pour le pain et pour la santé, contre l'inflation et contre ceux qui ont voulu exproprier notre lutte : le CNT.

C’est un 1er Mai où le 99 % (comme on appelle les travailleurs et les exploités) montre clairement que le 1 %  restant ce sont des banquiers parasites qui ont ruiné les travailleurs américains et de tout le monde. Aux États-Unis, ce n'est pas un jour de fête, ce n’est pas un jour férié. C'est un jour de lutte. Cela nous émeut puisqu'ils ont pris comme première demande la défense inconditionnelle des ouvriers immigrés des Etats-Unis, où des millions de travailleurs originaires de l’Amérique Latine sont traités comme des esclaves par l'empire américain.

Nous nous demandons dans ce 1er Mai: pourquoi les syndicats et les organisations ouvrières de l'Europe n’appellent-ils pas à une journée de lutte et à gagner les rues en solidarité avec les millions d'immigrés qui depuis l'Afrique et le Moyen-Orient viennent travailler pour bâtir l'Europe impériale de Maastricht ?

Nous ne doutons pas que si les travailleurs européens suivaient l'exemple de leurs frères de classe des Etats-Unis, aujourd'hui les travailleurs de la Syrie ne seraient pas isolés et notre lutte pour le pain aurait déjà triomphé; parce que les travailleurs européens auraient lutté comme en Tunisie, en Égypte ou en Libye en renversant leurs gouvernements de pillards et exploiteurs des peuples de tout le monde, qui assassinent et affament les peuples autant que ceux que nous avons abattus en Afrique du Nord.

Les travailleurs de l'Europe n’en sont pas responsables. Nous savons bien comment agissent les voleurs et les traîtres tels que Kadhafi, qui parlaient au nom des travailleurs, du peuple et du "socialisme", et n’ont fait que nous affamer et nous massacrer quand nous nous sommes révoltés.

Depuis la Libye, les ouvriers et des miliciens nous saluons votre réunion en Tunisie, parce qu'en effet, la Syrie en est le point central. C'est un grand pas. Il casse le silence. Mais ce n'est pas suffisant. Les organisations qui nous représentent, nous, les travailleurs et les peuples de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient ne nous ont pas encore permis de solder notre compte de solidarité de toute notre région avec nos frères de classe et les exploités de la Syrie.

Les occupants de la place Tahrir ont fait sentir leur voix en Égypte : semaine après semaine, ils sont les protagonistes de marches depuis la place qu'ils ont récupérée vers l'ambassade de la Syrie au cri de « l’Amérique du Nord, l'OTAN, Al Assad et Hezbollah gardent les frontières du sionisme ». Il faut dire que ceux qui avons pris comme nôtre la cause de la Syrie, pas avec des mots mais avec des faits, nous ne comprenons pas pourquoi toujours il faudrait continuer de délibérer à propos de comment soutenir les masses héroïques de la Syrie après des mois de massacre, de torture et de répression contre elles.

C’est peut-être parce que vous avez toujours des doutes sur comment vous battre pour la Syrie que vous ne nous avez pas invité à votre réunion. Mais nous avons en claire comment lutter, ainsi que les travailleurs  de la Place Tahrir d'Égypte, qui hier ont abattu le Mur de Rafah, ont brûlé l'ambassade sioniste et ont occupés plusieurs fois, l'ambassade de l'assassin Al Assad au Caire.

Dans les barricades de Damas nos camarades parlent la même langue et ont les mêmes souffrances que les pauvres de toute la Syrie qui voient mourir leurs femmes et leurs enfants à cause des bombardements de l'assassin Al Assad.

Nous savons que des organisations de travailleurs de tout le monde et spécialement de la Tunisie vont participer à votre réunion de solidarité avec la Syrie et qu’elle est même appuyée par l'UGTT de la Tunisie.

Vous affirmez dans votre appel que « nos processus révolutionnaires vivent l'un de ses moments les plus critiques avec ce qui se passe en Syrie ». Vous déclarez que « Bashar n’arrête pas d'assassiner son peuple, tandis que les grandes puissances mondiales veulent tirer parti à leur faveur de cette situation ».

Ainsi, vous terminez avec l’appel à faire une réunion à Regueb, en Tunisie, le 1er mai pour « débattre cette situation » et « l'organisation d'une campagne de solidarité avec la révolution syrienne ». Vous dénoncez correctement que les « amis de la Syrie » ont choisi la Tunisie, il y a un mois, pour donner son support à Al Assad. Combien de raison vous avez… vous affirmez « ils sont les mêmes qu'avec leurs armes et leur argent soutenaient  Ben Ali et tous les dictateurs de la zone ». Comme ils l’ont fait aussi avec Khadafi, nous ajoutons.

Bien, camarades, vous savez, comme nous, qu'il y a un mois et demi la Ligue Arabe sortait de sa visite à Homs et à Damas. Les puissances impérialistes faisaient semblant de ne pas le voir, de même que cette bande  de déserteurs de la cause des masses syriennes auto-appelée CNS, au Qatar, et Al Assad, armé jusqu'aux dents par Poutine et Hu Jintao, a lancé une attaque contre-révolutionnaire de terre dévasté, de massacre d'hommes, de femmes et d'enfants dans tous les quartiers et zones ouvrières et populaires de toutes les villes de la Syrie.
Camarades, il y a des mois les masses de la Syrie se sont soulevées et il y a deux mois qu’a commencé cette offensive fasciste et contre-révolutionnaire contre elles. Depuis l'Assemblée des ouvriers de la Libye et ses milices nous affirmons que, devant les travailleurs du monde, ce 1er Mai, il est déjà tard pour faire seulement des réunions et pour discuter la "solidarité" en avant avec les masses isolées de la Syrie. Vous serez sûrement les protagonistes d’une grande réunion. Mais les plus de 400 mille exploités syriens poursuivis qui s'entassent sous le froid et la neige aux frontières du Liban et de la Turquie, et le sang de plus de 30 mille martyrs massacrés par Al Assad, n’ont pas besoin des réunions et des délibérations pour voir quoi faire. Non, camarades. Vous faites une réunion qui représente les organisations de centaines et centaines de milliers de travailleurs de la Tunisie et du monde. Vos forces pour réaliser une action accablante au soutien des masses syriennes sont énormes.
On ne peut plus perdre du temps. Cela fait des mois et des mois de meurtres sanglants et l'UGTT, qui représente des centaines de milliers de travailleurs tunisiens, n'a pas appelé à réaliser aucune action de  solidarité  avec les exploités de la Syrie.

Aujourd'hui ceux qui appellent à cette réunion en Tunisie ont un énorme avantage par rapport  aux travailleurs de l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient. Cet avantage consiste justement à présence de l’UGTT qui dirige des millions d'ouvriers tunisiens. Et l'UGTT n'a aujourd'hui aucun argument pour ne pas appeler les ouvriers tunisiens exploités à gagner les rues et dans une grande action de masses faire face au gouvernement qui affame la Tunisie et  pour ne pas appeler à mener la solidarité pratique et militante avec les masses martyrisées de la Syrie.
Le sang a coulé à flots et l'UGTT n'a pas encore appelé cette combative et héroïque classe ouvrière tunisienne (qu'avec ses blocages, ses mobilisations, en brûlant des commissariats et en s’heurtant contre la police, affronte le gouvernement qui est venu exproprier la révolution), à se battre au soutien des exploités et travailleurs syriens. Que feront-ils les dirigeants de l'UGTT ? Combien de temps vont-ils attendre encore? Combien de morts devons-nous veiller pour qu'ils se décident à réaliser une action à l’aide de nos frères syriens ? Camarades, vous avez la parole.
Nous insistons. Dans votre appel vous dénoncez ceux qui se sont réunis il y a un mois en Tunisie pour donner son soutien au plan impérialiste en Syrie et vous dénoncez correctement qu'ils ONT SOUTENU AVEC LEUR ARGENT ET LEURS ARMES BEN ALI ET TOUS LES DICTATEURS DE LA ZONE. Pour cette raison, camarades, votre réunion (malgré le fait que vous ne nous avez pas invité pour unir notre lutte dans une seule), sera à la hauteur du combat héroïque des masses syriennes si elle se met à disposition d'obtenir, de toutes les organisations ouvrières de la Tunisie et du monde, DE L'ARGENT ET DES ARMES pour les masses syriennes. C'est ce qu'ont fait les "amis" des dictateurs de la zone, et c’est ce que nous devons faire avec nos amis exploités de la Syrie.

L'UGTT et les dizaines d'organisations ouvrières tunisiennes qui vont à votre réunion représentent les travailleurs de la Tunisie qui connaissent très bien ce qu’est la solidarité. Vos hommes et femmes alimentaient nos femmes, nos enfants et nos combattants quand ils fuyaient vers la frontière de la persécution féroce de l'assassin Khadafi. Tout ouvrier tunisien se rappelle bien ce qu’il criait jusqu'à hier dans ses combats : « s'ils battent la Libye ils viendront par nous ». Vos médecins se sont occupés de nos miliciens dans les hôpitaux de la frontière.
Pendant ce 1er Mai nous ne pouvons pas oublier cela,  nous ne pouvons pas prétendre de lutter divisés. Parce que maintenant tous ensemble nous devons crier et gagner les rues au cri de « s'ils battent la Syrie ils viendront par nous en Égypte, en Libye, et aussi en Tunisie » et si cela arrive les travailleurs du monde vivront un échec phénoménal. Nous ne pouvons pas le permettre.

Il faut nous joindre d’immédiat dans un seul combat. Sinon une grande opportunité de joindre toutes les forces et de frapper comme un seul poing l’assassin Al Assad sera perdue dans votre réunion en Tunisie.
Nous ne méritons pas cela, les travailleurs de la Tunisie, de la Libye, de l'Égypte, de la Syrie et de toute l'Afrique du Nord et du Moyen-Orient qui avons laissé des milliers de martyrs dans le chemin et qui avons arrosé notre terre avec notre sang et celui de nos enfants pour faire triompher la révolution.

Les organisations qui convoquent à cette réunion en Tunisie, ont des forces plus suffisantes pour marcher à l’ambassade de la Syrie comme l’ont fait les exploités de l’Egypte, et elles peuvent appeler les ouvriers tunisiens à gagner la rue avec leur mot d’ordre : si la Syrie est massacrée, nous serons tous abattus.

Il y a des forces pour empêcher que les masses de la Syrie restent isolées. Dans notre pays le régime assassin des crapules du CNT, assises sur les officiels kadhafistes, essaie, à travers du chantage, à travers de la répression et même à travers de la corruption, d'empêcher que les travailleurs et les milices de la Libye soyons à la hauteur des combats de nos frères de classe. Ils n'y ont pas réussi et ils ne le feront pas. De nos viscères, elles sont déjà sorties les brigades des exploités de la Libye qui combattent à Homs et aux frontières de la Turquie et du Liban contre l'assassin Al Assad. Vive nos martyrs qui sont morts en combattant à Homs et à Deraa. En l'honneur d'eux et des travailleurs héroïques tunisiens tous ensemble nous devons déclarer que l'heure des mots s'est fini et c’est l'heure des faits, de la vérité, de la solidarité concrète avec nos frères de la Syrie. Elle est à la portée de nos mains.

Le CNT n'a pas réussi à nous faire abandonner notre combat. Hier, à Misrata nous nous sommes soulevés dans une grève générale révolutionnaire. Nous avons commencé à lutter pour récupérer la révolution que ces voleurs du CNT gardés par les généraux kadhafistes, nous ont expropriée.
Les estropiés de guerre rentraient à Misrata. ils allaient être soignés en principe dans l’étranger. Ainsi l'horreur a été découverte. Ils ont été envoyés, en fait, ils ont été expulsés de la Libye, mourir dans les pays voisins. C’est pour cela qu’ils ont été les premiers à gagner les rues de Misrata.

Notre peuple s'est ému devant ce fait. Il est sorti par eux et parce que le salaire des ouvriers ne suffit plus pour vivre une semaine à cause de l'inflation qui s'est détachée en Libye. Les prix de nos aliments sont déjà inaccessibles; ils coûtent aussi ou plus cher qu’à l’époque de Khadafi.
Les ouvriers sont allés à la grève et ont pris le centre et les routes de Misrata avec ses armes. Ils sont les milices et sont ceux qu'ils soutiennent nos brigades de combat. Ils sont le peuple armé. Ce peuple-là a expulsé le CNT de Misrata et il a brûlé son édifice avec ses missiles, cette grotte où ils se cachaient pour affamer le peuple, comme hier Kadhafi se cachait de notre justice.

Le peuple héroïque syrien vend ses maisons, ses meubles, ses peu d'appartenances pour acheter des balles pour ses fusils et pour reprendre le combat. Vers la mi-avril, il n’y a pas plus de 10 jours, ils sont sorti de nouveau à la rue parmi les décombres à Homs, à Deraa et même à Damas. Il n’y a plus de temps à perdre. Toutes les organisations présentes dans la réunion, ainsi que celles de la Libye qui affrontons et nous opposons à ce gouvernement infâme du CNT et ses généraux kadhafistes, nous devons unir nos forces dans une journée de lutte ce 1er Mai pour faire savoir à nos frères de la Syrie, qu’ils ne sont pas seuls. Que des balles pour les fusils, des médecins et des médicaments dans les hôpitaux de frontière où leurs enfants meurent sous l'intense froid de l'hiver, ne leur manqueront pas.

Rien nous empêche d’organiser une grande collecte dans tous les syndicats et les organisations ouvrières de la Libye, de la Tunisie et parmi nos frères de la place Tahrir pour envoyer de l'argent, des armes, des médicaments et pour aller combattre avec des brigades internationales, ensemble avec les milices libyennes qui sont déjà là, avec nos frères de la Syrie.

C’est dont nous avons besoin ce 1er Mai, pas seulement les travailleurs de la Syrie mais tous les exploités du Maghreb et du Moyen Orient, si nous voulons sauver la révolution que nous avons commencée.
Ensemble nous devons appeler toutes les organisations qui se revendiquent de la classe ouvrière européenne à mettre toutes leurs forces pour ramasser de l'argent, des médicaments, des aliments pour les masses insurgées de la Syrie. Depuis l'Angleterre des convois avec des bateaux chargés d'aliments pour sont sortis casser l’encerclement contre les masses palestiniennes. Faisons de même depuis la Tunisie, Tripoli et l'Égypte et appelons les travailleurs européens et de tout le monde à envoyer un convoi avec des aliments, des médecines et des médecins pour arriver en la Syrie et briser le blocage de l'assassin Al Assad contre Homs et Deraa encerclés et massacrés.

Vous avez la possibilité d'arriver comme nous en Syrie. Il suffirait que l'UGTT le propose et fasse cet appel à toutes les organisations de l'Afrique du Nord avec les milices de la Libye qui ne nous rendons pas au CNT, pour le transformer en réalité.

Camarades: juste une réunion? Et encercler l'ambassade de la Syrie à Tunis et combattre contre elle? Pourquoi pas ? Il y a des forces plus que suffisantes. Si les aguerris ouvriers tunisiens ont affronté la police et les bandes salafistes qui brûlaient les locaux les plus combatifs de l'UGTT. Quatre mille ouvriers tunisiens, ont gagné les rues et ils se sont affrontés à la police assassine avec ses blocages de rues et une auto-organisation ouvrière et ils ont obligé plusieurs des dirigeants, qui étaient commodément assis dans leurs fauteuils, de sortir au combat. Nous savons que malgré la fraude électorale, votre gouvernement et vos classes dirigeantes n'ont toujours pas pu étouffer le feu de la révolution parce que le feu de Bouzazi reste toujours dans notre peau et notre chair.

Le 1er Mai est un jour de lutte et votre réunion à besoin d'être à la hauteur de ceux qui combattent à Homs et de nos frères des milices qui laissent leurs vies là-bas. Vous avez dans vos mains des outils de lutte puissants et une arme très puissante qui est la représentativité de centaines de milliers, voire de millions de travailleurs. C’est à vous de les faire tirer sur l'assassin Al Assad.
À votre réunion assisteront des organisations ouvrières qui disent être du coté des travailleurs syriens. Mais elles ont un double discours. Entre ouvriers et lutteurs nous parlons clairement. Nous ne nous cachons pas.

Il y a des organisations qui disent défendre les masses de la Syrie et de la Libye et appellent à participer de votre réunion. Mais dans leurs pays elles font des meetings où les masses de la Syrie n'existent pas, comme c’est le cas du « Front de Gauche et des Travailleurs » en Argentine dont fait partie la Gauche Socialiste (IS), membre de l'UIT-CI, organisation qui convoque à votre réunion.  

Nous avons appris qu’ils font pareil en Bolivie. Là-bas ils font des accords pour former des partis uniques avec des bureaucrates tel que Solares, celui qui pendant un Congrès de nos frères, les mineurs boliviens, a appelé  à soutenir  Kadhafi  et à écraser les milices de la Libye. Avec ces gens peut-on faire quelque chose pour la Syrie ?
Au Venezuela, gouvernée par le " Kadhafi " Chávez, il y a aussi des secteurs de la gauche qui disent être du coté des masses de la Syrie, mais ils dirigent des syndicats, des larges secteurs de l'UNT, et d’autres organisations ouvrières auxquelles ils n'ont pas appelé à gagner les rues pour soutenir les masses syriennes, tandis que Chávez avec son état a réalisé des mobilisations dans ce pays et a fait le tour du monde en célébrant le massacre d'Al-Assad dans Homs.
Les organisateurs de cette réunion en soutien de la Syrie devraient demander un passeport à ces organisations à l'heure d'entrer à leur réunion.
Votre rencontre doit définir si elle aura lieu pour lutter ou seulement pour envoyer un message de solidarité aux masses syriennes et ainsi permettre que celles-ci continuent de combattre seules.
Aujourd'hui on ne peut pas être avec la Syrie de parole, après des mois de torture, de répression, de fosses communes, de massacres et de terre dévastée, où Homs et Deraa sont devenues des "nouvelles Gaza", hier réduite à décombres par Obama et le sionisme avec leur opération "Plomb Fondu".

Ce 1er Mai, votre réunion devrait convoquer, avec la centrale syndicale tunisienne, à des actions de combat dans les rues pour les exploités de la Syrie et pour le triomphe des révolutions que nous avons commencées ensemble pour le pain, pour la dignité et contre le pillage de nos nations.
Le 1er Mai est un jour de lutte. C’est ce que nous avons appris les ouvriers de la Libye après 42 ans de dictature de Khadafi.
Vous et nous, nous ne pouvons pas permettre que ceux qui disent être pour la Syrie, silencient le combat des masses syriennes le 1er Mai. Cela signifierait expulser des meetings et des réunions les martyrs de Chicago d'aujourd'hui.
Par exemple, au Brésil se réunissent des centaines de syndicats et d'organisations ouvrières de tout le monde: de la France, du Brésil, de la Bolivie, du Haïti, de l'Équateur, de l'Angleterre, de l'Allemagne et quelques représentants des "Syndicats indépendants" de l'Égypte. Ils disent tous vouloir "coordonner la lutte des travailleurs de tout le monde".

Mais comment ces organisations prétendent-elles unir la lutte des ouvriers du monde, si dans leurs pays elles ne luttent pas comme en Syrie ni avec la Syrie martyrisée? Elles ne luttent pas non plus comme en Égypte, où le peuple oppressé marche de la Place Tahrir et encercle l'ambassade de la Syrie, au cri de "l’Amérique du Nord, l'OTAN, Al Assad et Hezbollah gardent les frontières du sionisme" pour se faire entendre de tout le monde.

 Comment unir les travailleurs du monde si nous ne nous battons pas comme les Indignés à Wall Street, en encerclant les banquiers, et comme les masses de la Libye qui bombardent le CNT ?
Comment peut-on parler de "l’unité" des travailleurs quand on rompt l'unité avec les masses soulevées de la Syrie ? De quelle unité parlent-ils ? Si hier ils nous ont laissés isolés, nous, quand Kadhafi et l'OTAN nous massacrait à Brega et Misrata. Parce que les soi-disant "anticapitalistes" en France n'ont rien fait hier ; nous ne les avons pas vus en combattant ici en Libye quand le gouvernement de Sarkozy envoyait les tanks à  Kadhafi pour nous massacrer quand nous voulions entrer à Tripoli. Qui est-ce qui parle d'unir les travailleurs quand aucune de ces organisations, n'ont même pas appelé à lutter à notre coté et aujourd'hui n’appellent pas à mettre toutes leurs forces pour casser l’encerclement contre masses syriennes ?
On nous dira peut-être que c’était impossible de faire cela. Mais il ne faut pas mentir. L'insurrection des masses en Libye a ouvert les frontières. Ici il y avait un fusil et un morceau de pain pour tout celui qui voulait venir lutter près de nous. Et les ouvriers internationalistes qui sont dans nos brigades et dans nos usines en sont témoins. Malheureusement ils sont venus dans les pires conditions, mais ils sont arrivés par leurs propres moyens, comme nos camarades arrivent aujourd'hui à se battre et à mourir à Damas.

Vous, depuis votre réunion, et nous, la fraction révolutionnaire de la classe ouvrière et les milices de la Libye, si nous nous unissons nous avons dans nos mains la possibilité de casser l’encerclement contre les masses syriennes et d’aller combattre en Syrie dans les meilleures conditions.
Depuis le Brésil aussi, nous avons reçu une déclaration de lutte en soutien aux masses syriennes et d'engagement militant de la classe ouvrière brésilienne contre le silence de ses dirigeants, édité par le Comité International de soutien aux révolutionnaires de la Libye, de la Syrie et de tout le Nord de l'Afrique et du Moyen-Orient. Ce comité du Brésil est formé par Le Mouvement Révolutionnaire (intégrant du Courant Révolutionnaire Internationale) et le Comité par la Refondation de Quatrième International – Sao Pablo (intégrant de la Fraction Léniniste Trotskiste Internationale). Cette déclaration courageuse appelle toutes les organisations ouvrières du monde et en particulier du Brésil, à réaliser "des actions unitaires en face des ambassades syriennes de nos pays pour exiger la fin du massacre et le triomphe de la révolution en cours", et à développer "un large réseau de solidarité, aussi bien à travers des campagnes financières et convois internationales pour l'envoi d'aliments aux révolutionnaires syriens, qu’en organisant des brigades internationales pour se joindre aux milices et à la résistance qui réclame aujourd'hui un soutien international". Elle finit par dire : "Il est temps de casser l’encerclement et d’en finir avec l'isolement du peuple syrien. C'est la seule forme d’en finir avec le bain de sang. Assez de silence et d’omission! Vive la révolution syrienne! Dehors Al-Assad!". C'est un grand exemple à suivre.

Camarades, la passivité et la seule solidarité de parole ne servent plus. Cela fait longtemps que les fosses communes existent à Deraa. Homs est déjà tombée. Mais depuis ses ruines et ses frontières dynamitées, les masses recommencent à combattre.
Nous sommes pour la solidarité réelle et effective envers la Syrie et nous devons dénoncer ces kadhafistes qui s’autoproclament "socialistes" comme Chávez, Morales, etc., qui essaient d’emmener ses peuples dans les rues pour soutenir l'assassin Al Assad. Mais nous savons tous qu'ils licencient des centaines d'ouvriers sans pitié, ils les répriment, les massacrent et au nom du "socialisme" ils appliquent les mêmes plans de faim que  Kadhafi et Al Assad, qui n'avaient rien à envier ses amis Ben Ali et Moubarak.
Et à présent, les frères Castro, avec des chapelets et des crucifix, ils ont déjà béni Al Assad et condamné à l'enfer les exploités de Homs et de Deraa. Se joindre à eux et aux bourreaux des masses syriennes c’est  rompre l'unité des travailleurs du monde.
On ne peut plus maintenir le silence devant le massacre que les exploités de la Syrie souffrent. Il faut casser ce mur, mais il faut le casser dans les rues. Cela ne sert plus, des réunions avec de bonnes intentions qui deviennent diplomatiques et, une fois finies, leurs participants rentrent à leurs pays sans s'engager à rien faire.
Assez de mots. Il n'y a plus de temps à perdre. La Syrie martyrisée ne peut pas être battue.
Les masses syriennes se battent isolées et dans les pires conditions, mais leur lutte vit. Il faut frapper la table et dire la vérité. Al Assad peut massacrer les exploités de la Syrie parce que plusieurs de ceux qui parlent dans notre nom, le nom des travailleurs, ont encerclé leur lutte, et parce que ceux qui disent être avec elle,  le font seulement avec les paroles. Autrement les gouvernements des puissances dominantes qui soutiennent l'assassin Al Assad, sentiraient dans leur propre chair la rigueur des travailleurs qui les empêcherait de continuer de le soutenir, au risque de tomber avec lui.
Nous vous appelons à conquérir une lutte unie et centralisée des travailleurs du monde pour écraser Al Assad et pour casser l’encerclement contre les masses Syriennes. Nous vous appelons à détruire le mur du silence, de ce silence cynique et indigne que a surgi tandis qu'Al Assad massacrait le peuple de Homs avec ses canons et ses bombardements.
En luttant ainsi nous créerons les meilleures conditions pour se débarrasser des CNTs, des juntes militaires de l'Égypte, des gouvernements qui ont exproprié nos révolutions. Voilà le chemin pour que les travailleurs de l'Europe arrêtent l'attaque qu'ils souffrent de la part des mêmes puissances dominantes qui ont donné l’ordre à  Al Assad de faire en Syrie le "travail sale" à leur compte. C'est le chemin pour que les ouvriers des États-Unis, de l'Europe et du Japon, c'est-à-dire, de toutes les puissances dominantes, arrêtent l'attaque que celles-ci lancent d'une forme dure et violente contre leurs propres travailleurs.

Il faut casser le mur du silence, parce que sinon, tout ce que les travailleurs du monde écouteront ce 1er Mai ce seront des insultes, des attaques, des calomnies et des mensonges contre les masses syriennes. C’est ce qui nous est arrivé à nous, quand ces mêmes gens qui s’autoproclament de "gauche" soutenaient Kadhafi  (l'exploiteur et esclavagiste ami de la reine d'Angleterre et partenaire des entreprises pétrolières européennes). Ils nous ont accusé d’être des "agents de l'OTAN et de la CIA", et nous attaquaient dans le dos tandis que nous laissions nos vies à Brega, Misrata, Tripoli et Bengazi, et même quand nous avons fait justice nous-mêmes en exécutant le chien Kadhafi.

Et voilà qu'ils disent cela à nous, des ouvriers à qui, comme les portuaires, il nous manquent des doigts aux mains et aux pieds à cause de travailler déchaussés en plein hiver dans les entreprises "socialistes" de Kadhafi, avec une seule toilette pour 1.500 travailleurs, avec des directeurs qui se disaient "socialistes" gagnant des millions de dollars et des ouvriers affamés touchant 200 dollars par mois.

Dans nos usines et dans nos ports, nous comptons les martyrs qui ont laissé leur vie en combattant contre l'assassin  Kadhafi. Il est certain que, pour calomnier les combattants, tirer dans leurs dos et les isoler de leurs frères du monde, ces gens ont beaucoup de " Kadhafis " qui les paient. Ainsi ils ont divisé et confondu les travailleurs du monde,  et c’est pour cela qu’Al Assad peut pour l'instant tuer impunément.

La division des travailleurs du monde, c’est de laisser dehors les files de la classe ouvrière les masses de la Syrie. De là cet appel envers votre réunion : nous ne pouvons pas permettre un jour de plus que cette situation  continue de s’approfondir entre les travailleurs et les pauvres du monde. Lutter contre les masses de la Syrie signifie diviser les travailleurs du monde, et silencer leur combat, c’est d'être complice d'Al Assad. Dire qu’on est pour la lutte de les exploités syriens, mais permettre tous les jours qu’ils luttent et meurent seuls, ce n'est pas d’être avec eux, ce n'est pas d'être pour abattre Al Assad.

Assez de mots, c’est  l'heure d'une action unitaire, effective et concrète.

 C’est pour cela que nous vous parlons depuis les milices de la Libye qui ne nous rendons pas, qui ne nous  corrompons pas devant le CNT, qui ne rendons pas nos armes, qui combattons à Misrata, d’où nous avons déjà expulsé le CNT, et qui nous nous regroupons afin que notre révolution ne soit pas arrêtée jusqu'à avoir conquis le pain en renversant le CNT dans toute la Libye. Nous, qui cherchons à exproprier les entreprises pétrolières qui emportent nos richesses et à celles que nous imposerons de nous rendre les milliers de millions qu’elles nous ont volés ; nous, les martyrisés ouvriers métallurgiques, portuaires et de la construction, plusieurs d’entre eux des frères provenant de l'Égypte et de la Tunisie (à qui nous nous proposons d’organiser et de lutter cote-à-cote pour leurs demandes avant tout, comme les travailleurs américains le font avec les immigrés), ce 1er Mai nous crions : des armes, des médecins, des médecines et des aliments pour le triomphe de la résistance en Syrie!

Nous vous proposons que votre réunion démontre réellement aux masses de la Syrie qu’elles ne sont pas seules. L'UGTT doit gagner les rues, appeler nos frères de classe tunisiens à encercler l'ambassade de Syrie à Tunis et à être en tête, avec nous, de l'appel à organiser les brigades de tout le Maghreb et le Moyen-Orient pour aller combattre près des masses syriennes.

Nous vous proposons de saluer ensemble la grève générale de nos frères américains qui luttent pour leurs demandes de travail, contre les licenciements et en soutien des immigrés en encerclant le 1 % de parasites de Wall Street qui opprime tous nos peuples. Nous vous appelons à lever ensemble dans tout le monde le cri que nos enfants écrivent déjà dans les rues de Syrte : « Aujourd'hui en Libye, demain à  Wall Street ».

Dans les réunions et les meetings du 1er Mai on lutte et on vote des résolutions pour redoubler la lutte à partir du 2 mai en avant. De ce fait nous vous proposons de faire en commun un appel pour mettre en place un comité international de toutes les organisations ouvrières de combat qui sont réellement pour l'échec des puissances dominantes et des patrons exploiteurs. Un comité pour garantir des médicaments, des balles, des armes, et des bras pour les soutenir afin que nos frères de la Syrie triomphent et Al Assad tombe, parce que avec eux nous triompherons tous. Vous savez aussi bien que nous, que si nous nous le proposons, rien ne peut l’empêcher. Nous insistons, il n'y a pas de temps à perdre.

Et si vous insistez toujours à faire seulement une réunion, nous vous invitons à envoyer une délégation de la même pour se réunir avec nous dans un endroit à convenir ensemble pour coordonner une action unitaire et centralisée pour les masses martyrisées de la Syrie. C'est lamentable que vous ayez eu la négligence de ne pas avoir invité à organiser une réunion en commun les milices de la Libye, qui sont celles qui ont envoyé ses camarades à combattre et à mourir à Homs et Deraa.

Vous dites dans votre appel et dans votre réunion que vous allez « débattre à propos des tâches et de la solidarité qui sont été projetées envers les masses syriennes ». Nous vous faisons arriver cette proposition par écrit. Certainement vous pourrez l'enrichir et y apporter plusieurs d'autres actions à prendre. Nous attendons une réponse.
Nous affirmons que notre lutte ne doit pas s'arrêter, jusqu'à ce qu'Al Assad soit mort et à ce que les révolutions que nous avons commencés triomphent, avec le pouvoir des exploités. Notre lutte ne va pas s'arrêter jusqu'à voir le drapeau palestinien flamber à Jérusalem et jusqu'à ce que le 99 % exproprient le 1 % des parasites de Wall Street en mettant en place le pouvoir des exploités là où gouvernent l'oligarchie financière et les parasites du capital financier international.


Camarades, nous vous proposons ce 1er Mai de lutter et de lever ensemble notre voix :

Ce 1er Mai la classe ouvrière mondiale doit être debout dans un seul et un unique combat
en soutien de nos frères syriens!

En Égypte, en Tunisie et en Libye maintenant nous devons aussi lutter comme aux Etats-Unis. VIVE LA GRÈVE GÉNÉRALE! A bas les CNTs! jugement et punition aux généraux assassins de l'Égypte! Dehors les partis de la fraude électorale en Tunisie, ces continuateurs des plans de faim et répression de Ben Alí!  Mort à Al Assad!  Retour de la Grèce insurgée, où l'étincelle s'est allumée, comme en Tunisie, pour incendier l'Europe des puissants !

HONNEUR AUX MARTYRS DE CHICAGO! HONNEUR AUX MARTYRS DE LA SYRIE!

Assez de calomnies et de tires dans le dos contre les ouvriers de la Syrie ! C’est Al Assad l'agent de l'Otan de la CIA et de tous les puissants de la planète! Il gère les banques de la Syrie, avec sa famille ils contrôlent les entreprises de télécommunications et de communication, associés aux millionnaires de Hezbollah au Liban.
Assez de calomnies contre les héroïques ouvriers syriens ! La révolution en Tunisie a commencé quand on ne nous permettait même pas de vendre, aux ingénieurs sans travail, des légumes dans un poste pour survivre avec notre propre effort. Et c’est pour la même raison que nous avons pris la Place Tahrir en Égypte. Parce que nos jeunes n'ont pas de travail nous nous sommes soulevé au Bahreïn, au Yémen, ainsi que les jeunes et les travailleurs le font dans l’Europe des puissances dominantes. C’est pour cela qu’on se bat en Syrie.

En Libye nous avons cassé l'armée, nous nous sommes joints des ouvriers et des soldats, nous avons brûlé les commissariats de Kadhafi parce qu’on a augmenté de 200% les prix de nos aliments, tandis que  Kadhafi, sa famille et ses amis vivaient dans le plus grand des luxes et de l'opulence. C’est se qui s’est passé et cela arrive encore en Libye. Voilà pourquoi la grève générale et la destruction du siège du CNT à Misrata doivent être le début de la grève générale et de l'échec du CNT et de ses généraux kadhafistes dans toute la Libye.  C’est l'heure de mettre en place et de coordonner notre propre pouvoir. Depuis toutes les usines et les milices de la Libye, avec les étudiants de nos écoles et les médecins de nos hôpitaux, doit surgir notre pouvoir qu'il faut coordonner et centraliser parce qu'il mérite de réussir afin que notre révolution triomphe.

Assez de mensonges! La révolution en Syrie a commencé quand la dictature d'Al Assad au nom du "socialisme de marché" a appliqué dans ce pays des attaques de faim comme Moubarak, Kadhafi et Ben Alí. Il a privatisé les entreprises de l'état qui donnaient des profits en s'associant aux banquiers de Wall Street ; il a licencié 85 mille ouvriers et il a fermé 187 usines afin qu’une poignée de parasites comme eux fasse des fortunes alliée aux banquiers.
Ouvriers et travailleurs du monde : en Syrie vos frères meurent mais là-bas peuvent aussi mourir vos espoirs de justice et de dignité s'ils sont écrasés. NE LE PERMETTONS PAS.
Frères de Tunisie, vous avez la parole… nos armes et notre vie sont déjà attachées au sort des masses insurgées de la Syrie et mises à leur disposition. Nous mourrons et combattrons avec elles. Pour le pain, pour la dignité, pour l'indépendance de nos nations et pour le pouvoir des exploités dans tout le monde. Ni pétroliers ni banquiers, ni patrons ni dictateurs, nous sommes des ouvriers s’ayant insurgés comme le 1er mai 1886 pour obtenir le pain et notre dignité.
Dès la Grèce et de toute l’Europe, il faut paralyser tous les ports et les bateaux qui portent des armes et des aliments pour l'assassin Al Assad, et embarquer et faire arriver des aliments et des armes à la résistance héroïque syrienne!

La classe ouvrière de la Chine et de la Russie doivent se soulever contre les assassins Poutine et Hu Jintao! Il faut arrêter la machine de guerre contrerévolutionnaire de Poutine et Hu Jintao qui arment jusqu'aux dents l'assassin Al-Assad ! Il faut envoyer des armes, des munitions et des aliments à ceux qui combattent à Homs, à Damas!
Ni la Ligue Arabe ni le CNS, tous laquais de l'impérialisme! Dehors de la Syrie les bandits de l'ONU!
Pour la destruction de l'état sioniste fasciste d'Israël! Pour une Palestine unique, libre, laïque, démocratique et non raciste sous un gouvernement des masses auto-organisées et armées! Dehors l'impérialisme et ses troupes assassines de l'Irak, de l'Afghanistan, du Moyen-Orient et de toute l'Afrique du Nord !
Pour une réunion unitaire qui coordonne la lutte effective avec nos frères de la Syrie!


                                                                          Combattants Révolutionnaires des Milices de la Libye

                                                                         Comité de Volontaires Ouvriers Internationalistes  

                                                                         26/04/2012












sábado, 28 de abril de 2012

Carta de los Combatientes Revolucionarios de las Milicias de Libia y de el Comité de Voluntarios Obreros Internacionalistas de Libia a la reunión de Túnez en solidaridad con la revolución Siria

26/04/2012

Movilizacion de masas en Tunez

Distintas organizaciones como la UGTT de Túnez –central sindical de ese país-, el PCOT (Partido Comunista Obrero de Túnez), la UIT-CI (Unión Internacional de los Trabajadores) que tiene grupos en Bolivia, Argentina, Venezuela, Brasil, etc., entre otros, convocan a una reunión este 1° de Mayo en Túnez para “debatir la situación de Siria y qué tareas van a tomar en solidaridad con las masas sirias”.
A ellos les escribimos esta carta como milicianos de las brigadas revolucionarias de Libia y del movimiento de voluntarios internacionalistas, que combatimos en la guerra civil contra el asesino Khadafy y hoy dejamos nuestros mártires, que saliendo de Bengasi, Trípoli y Misarrata, dejaron su sangre combatiendo junto a las heroicas masas de Siria contra el asesino Al Assad.

En las calles de Trípoli y de Bengasi nuestras mujeres velan a los mártires que murieron combatiendo en las calles de Homs.

Nuestras milicias terminan de hacer una Asamblea General de los obreros portuarios de Trípoli. Con ellos votamos esta carta a la reunión de Túnez. El grito de guerra y de combate de los obreros de Libia y sus milicias, que no se rinden ante el CNT y sus generales khadafistas, es así de simple: “La chispa se incendió en Túnez y las armas que hemos levantado en Libia para conquistar el pan, no triunfarán sin que junto a los explotados de Siria aplastemos al chacal Al Assad. Somos una sola nación, la de los trabajadores, los explotados y oprimidos, y somos una sola revolución, que sólo como tal podrá triunfar”.
Este 1° de Mayo, en distintos países se “celebran reuniones”, “actos”, que hablan en nombre de los trabajadores e inclusive del “socialismo”. En la absoluta Mayoría de ellos están ausentes las masas revolucionarias de Siria, masacradas por el chacal Al Assad a cuenta del imperialismo. Un inmenso silencio de las organizaciones, que en el mundo se reivindican de la clase obrera, se ha levantado tal cual un muro, frente a una de las más grandes masacres contrarrevolucionarias cometidas contra los explotados en los últimos años. Ese silencio querrá ser ocultado y revestido con “proclamas socialistas”, pero el silencio sobre las martirizadas masas de Siria significa y significará que están vistiendo de “socialista y aliado de los trabajadores del mundo” al asesino y patrón chupasangre de Al Assad; como ayer lo hicieron con Khadafy, el representante de la ENI, la British Petroleum y las petroleras en Libia, que ensuciando el socialismo y en su nombre explotaba y hambreaba a los trabajadores de Libia.

Todo acto que no se ponga de pie, en este primero de Mayo, junto a los trabajadores masacrados en Siria y que no sea una verdadera jornada de lucha en las calles, cercando y manifestándose contra las embajadas Sirias que son verdaderos refugios de los asesinos de Al Assad en el mundo, no tendrá el honor de levantar la lucha de los mártires de Chicago. Esos que un 1° de Mayo de 1886 salieron al combate y a la huelga general por la demanda de la jornada de 8 horas, que le valió la masacre a decenas de ellos por parte de las fuerzas de represión de la burguesía en EE.UU.

Mártires como los de Chicago hemos dejado en las calles del Norte de África y Medio Oriente. Bouzazi se martirizó para que nosotros luchemos y fue el aliciente que nos empujó a iniciar nuestras revoluciones. Hemos visto que los trabajadores en EE.UU., Europa y todo el mundo ganaron las calles al grito de que “hay que luchar como en Egipto y como en Túnez” o como gritaban los obreros de Nigeria en su huelga general, “fuera Jonathan o morirás como Khadafy”. Ese es el grito de unidad de la clase obrera mundial que se quiere acallar este 1° de Mayo.

Compañeros, el 1° de Mayo es una jornada de lucha internacional de la clase obrera. Insistimos, ni de fiesta ni de deliberaciones. Ya hubo y habrá tiempo para ello. Este es un día de lucha; un día de combate de la clase obrera mundial. Los obreros norteamericanos nos están enseñando, con su ejemplo, cómo se lucha este primero de Mayo. Los trabajadores que cercan Wall Street junto a comités obreros en más de 115 ciudades llaman a la huelga general en este 1° de Mayo en EE.UU. ¡Así sí! Ellos dicen: ni compramos, ni vamos a los bancos, ni vamos a trabajar. En Misarrata, tal cual afirmamos en nuestra declaración, estamos realizando una huelga general los obreros con sus milicias. Luchamos por el pan y una salud digna, contra la inflación y contra los que quisieron expropiar nuestra lucha: el CNT.

Es un 1° de Mayo donde el 99% (como ellos llaman a los trabajadores y los explotados) deja en claro que el restante 1% son todos banqueros chupasangres que han mandado a la ruina a los trabajadores norteamericanos y de todo el mundo.

 Allí, en Estados Unidos, no es un día de fiesta, ni es feriado. Es un día de lucha. Eso nos conmueve puesto que han levantado como primera demanda la defensa incondicional de los obreros inmigrantes en EE.UU., donde millones de trabajadores latinoamericanos son tratados como esclavos por el imperio norteamericano.
Nosotros nos preguntamos en este 1° de Mayo, ¿por qué los sindicatos y organizaciones obreras de Europa no llaman a una jornada de lucha y a ganar las calles en solidaridad con los millones de inmigrantes que desde África y Medio Oriente van allí a trabajar para levantar la Europa imperial de Maastricht?

No dudamos que si los trabajadores europeos siguieran el ejemplo de sus hermanos de clase de EE.UU. hoy los trabajadores de Siria no estarían aislados y ya hace rato que nuestra lucha por el pan hubiera triunfado; porque los trabajadores europeos hubieran luchado como en Túnez, Egipto o Libia derribando a sus gobiernos de saqueadores y explotadores de los pueblos de todo el mundo, tan asesinos y hambreadores como los que derribamos en el Norte de África.

Los trabajadores de Europa no son responsables de ello. Nosotros sabemos en carne propia cómo actúan los ladrones y traidores que, como Khadafy, hablaban en nombre de los trabajadores, el pueblo y el “socialismo”, y sólo nos hambreaban y nos masacraban cuando nos rebelábamos.
Desde Libia, los obreros y milicianos saludamos vuestra reunión en Túnez, porque efectivamente Siria es el punto central de ella. Ese es un gran paso. Rompe el silencio. Pero no es suficiente. Las organizaciones que nos representan a los trabajadores y a los pueblos del Norte de África y Medio Oriente no nos han permitido aún saldar nuestra cuenta de solidaridad de toda nuestra región con nuestros hermanos de clase y explotados de Siria.

Los ocupantes de plaza Tahrir hicieron sentir su voz en Egipto, protagonizan semana a semana, desde la plaza que han recuperado, marchas a la embajada de Siria al grito de “Norteamérica, la OTAN, Al Assad y Hezbollah le cuidan las fronteras al sionismo”. Es que los que hemos hecho nuestra la causa de Siria, no de palabras sino en los hechos, no comprendemos por qué aún hay que seguir deliberando cómo apoyar a las heroicas masas de Siria después de meses de masacre, tortura y represión contra ellas.
Quizás porque ustedes aún tienen dudas de cómo pelear por Siria, no nos han invitado a vuestra reunión. Pero nosotros sí tenemos en claro cómo luchar, así como los trabajadores de Egipto de la Plaza Tahrir, que ayer derrumbaron el Muro de Rafah, quemaron la embajada sionista y se han tomado varias veces la embajada del asesino Al Assad en El Cairo.

En las barricadas de Damasco nuestros compañeros hablan el mismo idioma y tienen los mismos padecimientos que los pobres de toda Siria que ven morir a sus mujeres e hijos por los bombardeos del asesino Al Assad.
Sabemos que en vuestra reunión participan organizaciones de trabajadores de todo el mundo y en especial de Túnez. Inclusive, vuestra reunión en solidaridad por Siria es apoyada por la UGTT de Túnez.
Ustedes plantean en su convocatoria que “nuestros procesos revolucionarios viven uno de sus momentos más críticos con lo que está sucediendo en Siria”. Ustedes declaran que “Bashar no para de asesinar a su pueblo, mientras las grandes potencias mundiales quieren sacar partido a su favor de esta situación”.
Así, terminan llamando a hacer una reunión de Regueb Túnez, el 1 de Mayo para “debatir esta situación” y “la organización de una campaña de solidaridad con la revolución Siria”. Ustedes denuncian correctamente que los “amigos de Siria” hace un mes eligieron Túnez para dar su apoyo a Al Assad. Cuánta razón… Ustedes afirman “son los mismos que con sus armas y dinero sostenían a Ben Alí y a todos los dictadores de la zona”. Como también a Khadafy, decimos nosotros.
Bien compañeros, ustedes saben, como nosotros, que hace un mes y medio salía la Liga Árabe de su visita por Homs y Damasco. Las potencias imperialistas se hacían las distraídas, esa cueva de desertores de la causa de las masas sirias llamada a sí misma CNS, en Qatar, se hacían los distraídos, y armado hasta los dientes por Putin y Hu Jintao, Al Assad lanzó un ataque contrarrevolucionario de tierra arrasada, de masacre de hombres, mujeres y niños en todos los barrios y zonas obreras y populares de todas las ciudades de Siria.
Compañeros, hace meses se han sublevado las masas de Siria y hace dos meses ha comenzado esta ofensiva fascista y contrarrevolucionaria contra ellas. Desde la Asamblea de los obreros de Libia y sus milicias afirmamos ante los trabajadores del mundo, en este 1° de Mayo, que ya es tarde para hacer tan sólo reuniones y para discutir la “solidaridad” hacia adelante con las aisladas masas de Siria. Ustedes protagonizarán seguramente una gran reunión. Pero los más de 400 mil explotados sirios perseguidos que se hacinan bajo el frio y la nieve en las fronteras del Líbano y Turquía, y la sangre de más de 30 mil mártires masacrados por Al Assad no necesitan ya sólo reuniones y deliberaciones para ver qué hacer. No compañeros. Ustedes hacen una reunión que representa a organizaciones de  centenares y centenares de miles de trabajadores de Túnez y el mundo. Vuestras fuerzas para realizar una acción contundente en apoyo a las masas sirias son enormes.
No se puede seguir perdiendo más tiempo. Van meses y meses de matanzas sangrientas y la UGTT, que representa a cientos de miles de trabajadores tunecinos, aún no ha llamado a realizar ninguna acción en solidaridad con los explotados de Siria.
Foto de uno de los cientos de martires libios caidos combatiendo en Siria contra las tropas pro imperialistas de Al Assad
Los que hoy convocan a esa reunión en Túnez tienen una enorme ventaja en relación a los trabajadores del Norte de África y Medio Oriente. Esta ventaja es justamente que va a estar presente la UGTT que dirige a millones de obreros tunecinos. Y la UGTT hoy no tiene ningún argumento para no a llamar a los obreros y explotados tunecinos a ganar las calles y en una gran acción de masas enfrentar al gobierno hambreador de Túnez y llevar adelante la solidaridad práctica y militante con las martirizadas masas de Siria.

Ha corrido mucha sangre y todavía la UGTT no ha convocado a esa heroica y combativa clase obrera tunecina (que con sus piquetes, movilizaciones, quemando comisarias y chocando con la policía, enfrenta al gobierno que vino a expropiar la revolución), a pelear en apoyo a los trabajadores y explotados sirios. ¿Qué van a hacer los dirigentes de la UGTT? ¿Cuánto más van a seguir esperando? ¿Cuántos muertos más debemos velar para que se decidan a realizar una acción en ayuda a nuestros hermanos sirios? Compañeros, ustedes tienen la palabra.

Insistimos. En vuestra convocatoria ustedes denuncian a los que se reunieron hace un mes en Túnez para dar su apoyo al plan imperialista en Siria y denuncian correctamente que ellos APOYARON CON SU DINERO Y SUS ARMAS A BEN ALI Y A TODOS LOS DICTADORES DE LA ZONA. Por eso mismo compañeros vuestra reunión (más allá de que no nos hayan invitado para unir nuestra lucha en una sola), estará a la altura del combate heroico de las masas sirias si se pone a disposición de conseguir DINERO Y ARMAS para las masas sirias de todas las organizaciones obreras de Túnez y el mundo. Esto es lo que hicieron los “amigos” de los dictadores de la zona, y es lo que tenemos que hacer nosotros con nuestros amigos explotados de Siria.
La UGTT y decenas de organizaciones obreras tunecinas que van a vuestra reunión representan a los trabajadores de Túnez que saben muy bien de la solidaridad. Vuestros hombres y mujeres alimentaban a nuestras mujeres, a nuestros hijos y a nuestros combatientes cuando huían a la frontera de la persecución feroz del asesino Khadafy. Todo obrero tunecino recuerda lo que hasta ayer mismo gritaba en sus combates: “Si derrotan a Libia vienen por nosotros”. Nuestros milicianos fueron atendidos por vuestros médicos en los hospitales de frontera.

En este 1° de Mayo no nos podemos olvidar de esto, no podemos pretender luchar divididos. Porque juntos ahora tenemos que gritar y ganar las calles al grito de “si derrotan a Siria vienen por nosotros en Egipto, en Libia, y también en Tunez” y si eso pasa los trabajadores del mundo vivirán una fenomenal derrota. No lo podemos permitir.

Tenemos que unirnos ya mismo en un solo combate, porque si eso no sucede, en vuestra reunión de Túnez perderemos una gran oportunidad para juntar todas las fuerzas y golpear como un solo puño al asesino Al Assad.

Los trabajadores de Túnez, Libia, Egipto, Siria y de todo el Norte de África y Medio Oriente, que dejamos a miles de nuestros mártires en el camino y regamos nuestra tierra con nuestra sangre y la de nuestros hijos para que triunfe la revolución, no nos merecemos esto.
A los convocantes de esa reunión en Túnez les sobran fuerzas para marchar a la Embajada de Siria como hicieron los explotados de Egipto, y para llamar a los obreros tunecinos a ganar las calles con su reclamo de que si masacran en Siria, seremos todos derrotados.
Sobran fuerzas para que no queden asiladas las masas de Siria. En nuestro país el régimen asesino de sinvergüenzas del CNT, asentados en los oficiales khadafistas, intentan con chantajes, con represión e inclusive con corrupción impedir que los trabajadores y las milicias de Libia estemos a la altura de los combates de nuestros hermanos de clase. No lo lograron ni lo van a lograr. De nuestras entrañas ya han salido las brigadas de los explotados de Libia que combaten en Homs y en las fronteras de Turquía y el Líbano contra el asesino Al Assad. Vivan nuestros mártires que murieron combatiendo en Homs y Deraa. Por el honor de ellos y de los heroicos trabajadores tunecinos juntos debemos declarar que se ha acabado la hora de las palabras y ha comenzado la hora de los hechos, de la verdad, de la solidaridad concreta con nuestros hermanos de Siria. Ella está al alcance de nuestras manos.
El CNT no ha logrado que cesemos en nuestro combate. Ya en Misarrata nos hemos levantado, ayer mismo, en una huelga general revolucionaria. Hemos comenzado a luchar por recuperar la revolución que nos expropiaron estos ladrones del CNT, custodiados por los generales khadafistas.

A Misarrata volvían los lisiados de guerra, que supuestamente iban a ser curados en el exterior. Así se descubrió el horror. Ellos fueron enviados, y de hecho expulsados de Libia, para que se mueran en países vecinos. Por eso ellos fueron los primeros que ganaron las calles de Misarrata.
Ante eso nuestro pueblo se conmovió. Salió por ellos y porque a los obreros no les alcanza el sueldo ya ni para vivir una semana por la inflación que se ha desatado en Libia. Es que los precios de nuestros alimentos ya son inalcanzables; cuestan tan o más caros que cuando estaba Khadafy. 
Los obreros fueron a la huelga y tomaron el centro y las rutas de Misarrata con sus armas. Es que ellos son las milicias y son los que sostienen a nuestras brigadas de combate. Son el pueblo armado. Fue ese pueblo el que expulsó al CNT de Misarrata y con sus misiles le quemó su edificio, esa cueva donde estaban escondidos hambreando al pueblo, como ayer se escondía Khadafy de nuestra justicia.
El heroico pueblo sirio vende sus casas, sus muebles, sus pocas pertenencias para comprar balas para sus fusiles y volver a combatir. A mediados de abril hace no más de 10 días han vuelto a salir a la calle entre los escombros en Homs, Deraa e inclusive en Damasco. No se puede perder más tiempo. Todas las organizaciones presentes allí, como las de Libia que enfrentamos y nos oponemos a este infame gobierno del CNT y sus generales khadafistas debemos unir nuestras fuerzas en una jornada de lucha este 1° de Mayo para gritarle a nuestros hermanos de Siria que no están solos. Que no le faltarán balas para sus fusiles, ni médicos ni medicamentos en los hospitales de frontera donde se mueren sus hijos bajo el frio intenso del invierno.
Nada impide que organicemos una gran colecta en todos los sindicatos y las organizaciones obreras de Libia, Túnez y nuestros hermanos de la plaza Tahrir para mandarle dinero armas medicamentos y para ir a combatir con brigadas internacionales, junto a las milicias de Libia que ya están allí, junto a nuestros hermanos de Siria.

Esto es lo que necesitan en este 1 de Mayo, en primer lugar no solo los trabajadores de Siria sino todos nosotros los explotados del Magreb y Medio Oriente si queremos salvar la revolución que hemos comenzado.

Juntos tenemos que llamar a que todas las organizaciones que se reivindican de la clase obrera europea pongan todas sus fuerzas para juntar dinero, medicamentos, alimentos para las masas insurreccionadas de Siria. Desde Inglaterra han salido convoys con barcos cargados de alimentos para romper el cerco de las masas palestinas. Hagamos lo mismo desde Túnez, desde Trípoli y Egipto y llamemos a los trabajadores europeos y de todo el mundo a hacer un convoy con alimentos, medicinas y médicos para llegar a Siria a romper el bloqueo del asesino Al Assad a las Homs y Deraa cercadas y masacradas.

Ustedes tienen la posibilidad, como nosotros, de llegar a Siria. Bastaría con que la UGTT se lo plantee y haga ese llamamiento a todas las organizaciones del Norte de África junto a las milicias de Libia, que no nos rendimos ante el CNT, para que esto se haga realidad.
Compañeros: ¿solo una reunión? ¿Y por qué no cercar y combatir contra la embajada de Siria en Túnez? Fuerzas hay de sobra. Si los aguerridos obreros tunecinos han enfrentado abiertamente a la policía y a las bandas salafistas que se ocupaban de quemar los locales más combativos de la UGTT. Cuatro mil obreros tunecinos, ganaron las calles y se enfrentaron con piquetes y autoorganización obrera con la policía asesina y obligaron a muchos de los dirigentes, que están sentados cómodamente en sus sillones, a salir al combate. Nosotros sabemos que pese al fraude electoral de vuestro gobierno y vuestras clases dirigentes aún no han podido ahogar el fuego de la revolución porque aún se mantiene en nuestra piel y en nuestra carne el fuego de Bouzazi.

El 1° de Mayo es un día de lucha y vuestra reunión necesita estar a la altura de los que combaten en Homs y de nuestros hermanos de las milicias que ya están dando su vida allí. En vuestras manos tienen poderosas herramientas de lucha y un arma poderosísima que es la representatividad de centenares de miles y porque no millones de trabajadores. Está en ustedes hacerlas disparar contra el asesino Al Assad,

A vuestra reunión irán organizaciones obreras que dicen estar con los trabajadores sirios. Pero ellos tienen un doble discurso. Y entre obreros y luchadores hablamos claro. No nos escondemos.

Hay organizaciones que por un lado dicen defender a las masas de Siria y Libia, y llaman a participar de vuestra reunión. Pero en sus países hacen actos donde las masas de Siria no existen, como sucede en Argentina con el llamado “Frente de Izquierda y los Trabajadores”, del cual es parte Izquierda Socialista, integrante de la UIT-CI y convocante de vuestra reunión.

Como nos hemos enterado, es lo mismo que hacen en Bolivia. Allí hacen acuerdos para hacer partidos únicos con burócratas como un tal Solares, quien en un Congreso de nuestros hermanos mineros llamó a apoyar a Khadafy y a aplastar a las milicias de Libia. ¿Con esta gente se puede hacer algo por Siria?

También en Venezuela, gobernada por “el Khadafy” Chávez, hay sectores de la izquierda que dicen estar por Siria, pero dirigen sindicatos, como amplios sectores de la UNT, y organizaciones obreras a las que no llamaron a ganar las calles en apoyo a las masas sirias, mientras Chávez y su estado han movilizado en su país y han recorrido el mundo celebrando la masacre de Al-Assad en Homs.

Los organizadores de esa reunión de apoyo a Siria tendrían que pedirles un pasaporte a esas organizaciones a la hora de entrar a su reunión.

Su encuentro tiene que definir si es para luchar o sólo para enviarle solidaridad a las masas sirias y así dejar que éstas sigan combatiendo solas.

Es que hoy no se puede estar con Siria de palabra, después de meses de tortura, represión, fosas comunes, masacres y tierra arrasada, donde Homs y Deraa se han convertido en “nuevas Gaza”, que ayer era reducida a escombros por Obama y el sionismo con su operación “Plomo Fundido”.

Este 1° de Mayo vuestra reunión debería convocar, con la central sindical tunecina, a acciones de combate en las calles por los explotados de Siria y para que triunfen las revoluciones que juntos hemos empezado por el pan, por la dignidad y contra el saqueó de nuestras naciones.

El 1° de Mayo es un día de lucha. Así lo aprendimos los obreros de Libia después de 42 años de dictadura de Khadafy

Ustedes y nosotros no podemos permitir que los que dicen estar por Siria, lo silencien el 1° de Mayo. Esto significa echar de sus actos y reuniones a los mártires de Chicago de hoy.

Por ejemplo, en Brasil se reúnen centenares de sindicatos y organizaciones obreras de todo el mundo: de Francia, Brasil, Bolivia, Haití, Ecuador, Inglaterra, Alemania y algunos representantes de los llamados “Sindicatos independientes” de Egipto. Todos ellos dicen que quieren “coordinar la lucha de los trabajadores de todo el mundo”.

¿Pero cómo estas organizaciones van a pretender unir la lucha de los obreros del mundo, si en sus países no luchan como en Siria ni con la Siria martirizada? Tampoco luchan como en Egipto, donde el pueblo oprimido marcha desde la Plaza Tahrir y cerca la embajada de Siria, al grito de “Norteamérica, la OTAN, Al Assad y Hezbollah le cuidan las fronteras al sionismo” para que lo escuche todo el mundo,

¿Cómo unir a los trabajadores del mundo si no peleamos como los Indignados en Wall Street, cercando a los banqueros, y como las masas de Libia que bombardean al CNT?

¿Cómo puede hablarse de la “unidad” de los trabajadores cuando se rompe la unidad con las masas sublevadas de Siria? ¿De qué unidad hablan? Si ayer nos dejaron aislados a nosotros cuando nos masacraba Khadafy y la OTAN en Brega y Misarrata. Porque los que se dicen “anticapitalistas” en Francia, ayer no hicieron nada ni los vimos combatiendo aquí en Libia cuando su gobierno de Sarkozy le mandaba los tanques a Khadafy para que nos masacre cuando queríamos entrar a Trípoli. ¿Quién habla de unir a los trabajadores cuando ninguna de esas organizaciones, ni siquiera llamó a luchar junto a nosotros y hoy no llama a poner todas sus fuerzas para romper el cerco a las masas sirias?

Tal vez nos digan que no se podía hacer esto. Pero no mientan. La insurrección de las masas en Libia abrió las fronteras. Aquí había un fusil y un pedazo de pan para todo el que quisiera venir a luchar junto a nosotros. Y los obreros internacionalistas que están en nuestras brigadas y nuestras fábricas son testigo de ello. Ellos lamentablemente vinieron en las peores condiciones, pero llegaron por sus propios medios, como nuestros compañeros están llegando hoy a pelear y a morir en Damasco.

Ustedes desde vuestra reunión y nosotros, la fracción revolucionaria de la clase obrera y las milicias de Libia, si nos unimos tenemos en nuestras manos las condiciones para que ahora podamos romper el cerco de las masas sirias e ir a combatir a Siria en las mejores condiciones.

También desde Brasil hemos recibido una declaración de lucha en apoyo a las masas sirias y de compromiso militante de la clase obrera brasilera contra el silencio de sus dirigentes, que ha editado el Comité Internacional de apoyo a los revolucionarios de Libia, Siria y todo el Norte de África y Medio Oriente de dicho país, conformado por Movimiento Revolucionario (integrante de la Corriente Revolucionaria Internacional) y el Comité por la Refundación de la Cuarta Internacional - San Pablo (integrante de la Fracción Leninista Trotskista Internacional). Dicha declaración valiente llama a todas las organizaciones obreras del mundo y de Brasil, en particular, a realizar “acciones unitarias frente a las embajadas sirias de nuestros países para exigir el fin de la masacre y el triunfo de la revolución en curso”, a desarrollar “una amplia red de solidaridad, tanto a través de campañas financieras y comboys internacionales para el envío de alimentos a los revolucionarios sirios, como también organizando brigadas internacionales que puedan sumarse a las milicias y a la resistencia que hoy clama por apoyo internacional” y terminar planteando: “Es hora de romper el cerco y acabar con el aislamiento al pueblo sirio. Esta es la única forma de acabar con el baño de sangre. ¡Basta de silencio y omisión! ¡Viva la revolución siria! ¡Fuera Al-Assad!”. Este es un gran ejemplo a segur.

Compañeros, la pasividad y la solidaridad tan sólo de palabras ya no sirve. Hace rato que están las fosas comunes en Deraa. Homs ya ha caído. Pero de sus ruinas y desde las fronteras dinamitadas, las masas vuelven a combatir.

Los que estamos por la solidaridad real y efectiva por Siria debemos denunciar a esos khadafistas que se dicen “socialistas” como los Chávez, los Morales, etc. que intentan sacar a sus pueblos a las calles en apoyo al asesino Al Assad. Pero todos sabemos que ellos despiden a centenares de obreros sin piedad, los muelen a palos, los masacran y en nombre del “socialismo” les aplican los mismos planes de hambre que Khadafy y Al Assad, que no tenían nada que envidiarle a sus amigos Ben Alí y Mubarak.

Incluso resulta ser que hasta ahora los mismísimos hermanos Castro, con rosarios y crucifijos, ya han bendecido a Al Assad y condenado al infierno a los explotados de Homs y Deraa. Unirse con ellos y con los verdugos de las masas sirias es romper la unidad de los trabajadores del mundo.

No se puede seguir manteniendo silencio ante la masacre que están padeciendo los explotados de Siria. Hay que romper ese muro, pero hay que romperlo en las calles. Ya no sirven reuniones que con buenas intenciones se tornan diplomáticas y que cuando ellas terminan, todos vuelven a sus países sin comprometerse a hacer nada.

Basta de palabras. Ya no hay tiempo que perder. La Siria martirizada no puede ser derrotada.

Las masas sirias pelean aisladas y en las peores condiciones, pero su lucha vive. Hay que golpear la mesa y decir la verdad. Al Assad puede masacrar a los explotados de Siria porque muchos de los que hablan en nuestro nombre, el de los trabajadores, han cercado su lucha, y porque los que dicen estar con ella, sólo lo hacen de palabra. Si no fuera así, los gobiernos de las potencias dominantes que sostienen al asesino Al Assad, sentirían en carne propia el rigor de los trabajadores impidiéndoles sostenerlo un día más, a riesgo de ellos caer con él.

Los llamamos a que conquistemos una lucha unida y centralizada de los trabajadores del mundo para aplastar a Al Assad y romper el cerco de las masas Sirias. Los llamamos a romper el muro del silencio, de ese indigno y cínico silencio que surgió mientras Al Assad masacra al pueblo de Homs con sus cañones y sus bombardeos.

Luchando así crearemos las mejores condiciones para sacarnos de encima a los CNT’s, a las juntas militares de Egipto, a los gobiernos que han expropiado nuestras revoluciones. Ese es el camino para que los trabajadores de la Europa paren el ataque que sufren de las mismas potencias dominantes que mandan a Al Assad a hacer el “trabajo sucio” a cuenta de ellos en Siria. Este es el camino para que los obreros de Estados Unidos, de Europa y de Japón, es decir, de todas las potencias dominantes, paren el ataque que éstos ejercen de forma dura y violenta contra sus propios trabajadores.

Hay que romper el muro del silencio, porque sino lo único que escucharán los trabajadores del mundo este 1° de Mayo serán insultos, ataques, calumnias y mentiras contra las masas sirias. Eso nos pasó a nosotros, cuando esta misma gente que se dice de “izquierda” apoyaba a Khadafy (el explotador y esclavista amigo de la reina de Inglaterra y socio de las petroleras europeas). Nos decían que éramos “agentes de la OTAN y la CIA”, y nos tiraban demás ataques por la espalda mientras dábamos nuestra vida en Brega, Misarrata, Trípoli y Bengasi, e inclusive cuando hicimos justicia con el perro de Khadafy.

Y nos dicen eso a nosotros, a obreros que como a los portuarios nos faltan dedos en las manos y en los pies por trabajar descalzos en pleno invierno en las empresas “socialistas” de Khadafy, con un solo baño para 1.500 de los nuestros, con directores que se decían “socialistas” que ganaban millones de dólares y obreros hambrientos de 200 dólares al mes.

Nosotros, en nuestras fábricas y en nuestros puertos, contamos a los mártires que dejaron su vida combatiendo al asesino Khadafy. Seguro que para calumniar y dispararle por la espalda a los combatientes y aislarlos de sus hermanos del mundo tienen muchos “Khadafy” que les pagan. Así han dividido y confundido a los trabajadores del mundo, por eso Al Assad puede matar impunemente por ahora.

La división de los trabajadores del mundo es dejar fuera de las filas de la clase obrera a las masas de Siria. Por eso el llamado a vuestra reunión: no podemos permitir un día más que esta situación se siga profundizando entre los trabajadores y pobres del mundo. Es que luchar contra las masas de Siria es dividir a los trabajadores del mundo, y silenciar su combate es ser cómplice de Al Assad. Decir que se está con la lucha de los explotados sirios, pero dejar que ellos luchen y mueran solos todos los días, no es estar con ellos, no es estar por aplastar a Al Assad.

Se acabaron las palabras, ha llegado la hora de una acción unitaria, efectiva y concreta.

Por eso les hablamos desde las milicias de Libia que no se rinden, que no se corrompen ante el CNT, que no entregan sus armas, que combatimos en Misarrata, que ya expulsamos al CNT de allí, y que nos reagrupamos para que no se pare nuestra revolución hasta que no conquistemos el pan derrocando al CNT en toda Libia. Desde los que buscamos expropiar a las petroleras que se llevan nuestras riquezas y a las que les impondremos devolvernos todos los miles de millones que se robaron; y desde los sufridos obreros metalúrgicos, de la construcción y portuarios, muchos de ellos hermanos provenientes de Egipto y Túnez (a quienes nos proponemos organizar y luchar junto a ellos en primer lugar por sus demandas, tal como lo hacen los trabajadores norteamericanos con los inmigrantes), en este 1° de Mayo gritamos: ¡armas médicos, medicinas y alimentos para que triunfe la resistencia en Siria!

Les proponemos que vuestra reunión le demuestre a las masas de Siria que realmente no están solos. La UGTT debe ganar las calles, llamar a nuestros hermanos de clase tunecinos a cercar la embajada de Siria en Túnez y a encabezar, junto a nosotros, el llamamiento a organizar las brigadas de todo el Magreb y Medio Oriente para ir a combatir junto a las masas sirias.

Les proponemos que juntos saludemos la huelga general de nuestros hermanos norteamericanos que luchan por sus demandas de trabajo, contra los despidos y en apoyo a los inmigrantes cercando al 1% de parásitos de Wall Street que oprime a todos nuestros pueblos. Los llamamos a que levantemos en todo el mundo lo que ya escriben nuestros hijos en las calles de Sirte: “Hoy en Libia, mañana Wall Street”.

En las reuniones y en los actos del 1° de Mayo se lucha y se votan resoluciones para redoblar la lucha a partir del 2 de Mayo hacia adelante. Por ello les proponemos que hagamos en común un llamamiento para poner en pie un comité internacional de todas las organizaciones obreras de combate que realmente estén por la derrota de las potencias dominantes y los patrones explotadores que garantice armas, medicamentos, balas, y brazos que las sostengan para que nuestros hermanos de Siria triunfen y caiga Al Assad, porque con ellos triunfaremos nosotros. Ustedes bien saben como nosotros que si nos lo proponemos, nada lo puede impedir. Les insistimos, no hay tiempo que perder.

Y si aún insisten tan sólo en hacer una reunión, los invitamos a que una delegación de la misma se junte con nosotros en el lugar que juntos acordemos para coordinar una acción unitaria y centralizada por las masas martirizadas de Siria. Es que es lamentable que hayan tenido el descuido de no haber invitado a organizar una reunión en común a las milicias de Libia, que son las que enviaron a sus compañeros a combatir y a morir a Homs y Deraa.

Ustedes dicen en vuestro llamamiento y en vuestra reunión que van a “debatir las tareas y la solidaridad que están planteadas con las masas sirias”. Nosotros les hacemos llegar esta propuesta por escrito. Seguramente ustedes la podrán enriquecer y aportar muchas más acciones a tomar. Esperamos una respuesta.
Afirmamos que nuestra lucha no debe parar, hasta que no muera Al Assad y triunfen con el poder de los explotados las revoluciones que empezamos. Nuestra lucha no va a parar hasta que no flamee la bandera Palestina en Jerusalén y hasta que el 99% expropie al 1% de los parásitos de Wall Street y pongan en pie el poder de los explotados allí donde gobiernan la oligarquía financiera y los parásitos del capital financiero internacional.

Compañeros, les proponemos este 1° de Mayo luchar y levantar juntos nuestra voz:

¡Este 1° de Mayo que la clase obrera mundial se ponga de pie en un solo y único combate en apoyo a nuestros hermanos sirios!

En Egipto, en Túnez y en Libia ahora debemos luchar también como en EE.UU. ¡VIVA LA HUELGA GENERAL! ¡Abajo los CNTs! ¡Juicio y castigo a los generales asesinos de Egipto! ¡Fuera los partidos del fraude electoral en Túnez, continuadores de los planes de hambre y represión de Ben Alí! ¡Muera Al Assad! ¡Que vuelva Grecia insurreccionada, donde se prendió la chispa, como en Túnez, para incendiar la Europa de los poderosos!

¡HONOR LOS MARTIRES DE CHICAGO! ¡HONOR LOS MARTIRES DE SIRIA!

¡Basta de calumniar y tirarles tiros por la espalda a los obreros de Siria es Al Assad el agente de la Otan de la CIA y de todos los poderosos del planeta! El maneja los bancos de Siria, con su familia controlan las empresas de telecomunicaciones, de comunicación, asociados a los millonarios de Hezbollah en el Líbano.

¡Basta de calumniar a los heroicos obreros sirios! La revolución en Túnez comenzó cuando ni siquiera nos dejaban vender, a ingenieros sin trabajo, las verduras en un puesto para sobrevivir con nuestras propias manos y esfuerzo. y por eso nos tomamos la Plaza Tharir en Egipto. Porque nuestros jóvenes no tienen trabajo nos sublevamos en Baherein, en Yemen, tanto como lo hacen los jóvenes y los trabajadores en la Europa de las potencias dominantes. Por eso se combate en Siria.

En Libia rompimos el ejército, nos unimos obreros y soldados, quemamos las comisarias de Khadafy porque nos aumentaron nuestros alimentos en un 200%, mientras Khadafy, su familia y sus amigos vivían en el Mayor de los lujos y la opulencia. Esto pasó y sigue pasando en Libia. Por eso la huelga general y la destrucción del cuartel del CNT en Misarrata debe ser el inicio de la huelga general y la derrota del CNT y sus generales khadafistas en toda Libia. Ha llegado la hora de poner en pie y coordinar nuestro propio poder. Desde todas las fábricas y milicias de Libia, junto a los estudiantes de nuestros colegios y los médicos de nuestros hospitales, debe surgir nuestro poder que se debe coordinar y centralizar porque él merece triunfar para que triunfe nuestra revolución.

¡Basta ya de mentiras! La revolución en siria comenzó cuando la dictadura de Al Assad en nombre del “socialismo de mercado” aplicó en ese país ataques de hambre como Mubarak, Khadafy y Ben Alí. Él privatizó las empresas del estado que daban ganancias asociándose a los banqueros de Wall Street, y despidió a 85 mil obreros y cerró 187 fábricas para que amasen fortunas un puñado de parásitos como ellos aliados a los banqueros.

Obreros y trabajadores del mundo, en Siria mueren vuestros hermanos pero también allí pueden morir vuestras esperanzas de justicia y de dignidad si ellos son aplastados. NO LO PERMITAMOS.

Hermanos de Túnez ustedes tienen la palabra… nuestras armas y nuestra vida ya están jugadas y puestas a disposición de las insurrectas masas de Siria. Moriremos y combatiremos con ellos. Por el pan, por la dignidad, por la independencia de nuestra naciones y por el poder de los explotados en todo el  mundo. Ni petroleros ni banqueros, ni patrones ni dictadores, somos obreros que nos hemos insurreccionado como el 1 de Mayo de 1886 para conseguir el pan y nuestra dignidad.

¡Desde Grecia y toda Europa, hay que pa­ra­li­zar to­dos los puer­tos y los bar­cos que lle­van ar­mas y ali­men­tos al ase­si­no A-As­sad, y em­bar­car y lle­var ali­men­tos y ar­mas a la he­roi­ca re­sis­ten­cia si­ria!

¡La cla­se obre­ra de Chi­na y Ru­sia de­ben su­ble­var­se con­tra los ase­si­nos de Pu­tin y Hu Jin­tao! ¡Hay que pa­rar la má­qui­na de gue­rra con­tra­rre­vo­lu­cio­na­ria de Pu­tin y Hu Jin­tao que ar­man has­ta los dien­tes al ase­si­no Al-As­sad, y en­viar ar­mas, per­tre­chos y ali­men­tos a los que com­ba­ten en Homs, Da­mas­co!

¡Ni la Liga Árabe ni el CNS, todos lacayos del imperialismo! ¡Fuera esa cueva de bandidos de la ONU de Siria!
¡Por la destrucción del estado sionista fascista de Israel! ¡Por una Palestina única, libre, laica, democrática y no racista bajo un gobierno de las masas autoorganizadas y armadas! ¡Fuera el imperialismo y sus tropas asesinas de Irak, Afganistán, Medio Oriente y todo el Norte de África!
¡Por una reunión unitaria que coordine la lucha efectiva con nuestros hermanos de Siria!

Combatientes Revolucionarios de las Milicias de Libia
Comité de Voluntarios Obreros Internacionalistas